Le projet des jardins écolos !

Jardin de production potagère construit sur un ancien rang maraicher où vous pourrez admirer le dernier arbre fruitier du rang, un ancien cerisier Burlat encore productif, planté à la sortie de la guerre en 1945 à la lisière d’un ancien petit fossé, source coulant du cimetière impasse Salonique, à l’école de la Juncasse. Aujourd’hui un micro vestige d’un temps passé, la ville a poussé dessus.

– La maisonnette maraîchère “La Magnagoune” à Pamiers car je suis en partie ariégeois. Tout petit domaine de jardin exotique et potager en terrasse de moins d’un hectare à Magnagounet sur la rive de Cahuzac. Ce domaine à été bâti par mon arrière arrière grand-père M. Soulier et mon arrière grand-père M. Castagné ; il a toujours été cultivé de manière naturelle, traditionnelle, sans pesticides, ni produits chimiques de toute sorte par ma famille, de mon grand-père à aujourd’hui. 

Mon objectif, reprendre une activité professionnelle pour continuer à faire vivre La Magnagoune lorsque l’artisan maraîcher actuel en partance proche pour une retraite méritée aura décidé de me passer le flambeau. J’ai donc une responsabilité générationnelle quelque part si ma famille, mon père et ma sœur merci à eux, me soutiennent dans ce projet un peu idéaliste de poursuivre le travail artisanal de mes anciens alors que majoritairement aujourd’hui se produit de la grande quantité de manière rationalisée et industrielle.

Mais voilà, produire c’est bien, mais vendre c’est essentiel pour gagner sa vie. Et vendre c’est bien, mais vendre “écolo”, au sens apolitique du terme, pour moi, c’est mieux.

Je me suis toujours posé la question : c’est quoi agir écolo ? Et bien… je le sais de moins en moins…

– respecter le temps, le rythme de la nature, connaitre les écosystèmes : mes études de technicien agricole à Albi et de pépiniériste à l’Institut National d’Horticulture à Angers, m’ont appris ce qui était approche moderne de la pépinière et de l’horticulture. Mes études en certificat de paysagisme à l’école du paysage à Versailles m’ont davantage nourri grâce à son ancien département d’écologie, j’y étais à l’époque des anciens bâtiments non rénovés ; il y avait une poésie et une connaissance encyclopédique où régnait un vieux sage, le Professeur Rumelhart, accompagné des cours d’utilisation des végétaux de M. Chauvel, et des interventions de “Projet” de M. Clément si captivant du jardin planétaire, au jardin en mouvement.

– être un opérateur de l’agriculture biologique : je ne le suis pas encore, il faut que je fasse une longue et onéreuse démarche de certification auprès d’un organisme agréé ; cela viendra.

– vendre du local : cela j’y tiens car vendre des plantes oui, mais de manière davantage responsable, en indiquant leur origine, leur mode de production : c’est pour moi l’occasion de vous faire découvrir les savoirs faire de producteurs locaux, floriculteurs, horticulteurs, pépiniéristes, entreprises locales à mettre en avant.

Car acheter local, c’est mieux pour la planète, mais c’est mieux aussi pour l’avenir des producteurs locaux, car chaque fois que vous achetez local, vous soutenez aussi des familles de producteurs et des salariés vivant du travail de la terre et de l’horticulture tout près de chez vous.

Je n’ai rien contre les produits hollandais, espagnols, italiens, danois, belges, et autres fleurs venues d’Asie, mais vous ne les trouverez pas aux jardins écolos où, si c’est ainsi, ce sera dans des cas bien particuliers sur lesquels vous serez informés au maximum.

Je vais m’efforcer saison après saison de rencontrer les producteurs de la région toulousaine, mais aussi d’Occitanie, de Nouvelles Aquitaine, afin de vous faire découvrir des plantes, fleurs, arbustes et arbres, issus des serres et des pépinières ayant chacune un savoir faire singulier ; ceci afin vous proposer sur les jardinsecolos.com et lesjardinsecolos.fr les belles plantes locales que je peux rencontrer au gré de mes recherches.

Au plaisir de vous les faire découvrir